Dans la sous-préfecture de Syntali 320 candidats inscrite, pour 9 écoles de la commune rurale, 315 candidats ont participé au lancement des épreuves.
À Siguiri, en haute Guinée, par le ministre de l’Enseignement pré-universitaire, Guillaume Hawing. La région est endeuillée par une noyade qui a ému plus d’un : 6 écolières, voulant se rendre dans un village où se situe leur centre d’examen, sont mortes noyées.
La Guinée est marquée par cette ultime épreuve de ces écolières ! Au moment où leurs camarades sont en classe très tôt pour affronter les épreuves de géographie et de rédaction, leurs familles, elles, planifient leur enterrement.
En Guinée, ils sont 344.338 candidats dont 156.740 filles au niveau national, à affronter les épreuves qui prendront fin mercredi 7 Juin.
L'an dernier, le taux d'échec de l'enseignement national était sans précédent, les responsabilités ont été confiées aux
parents démunis. Que, selon les critiques, abandonner leurs enfants sans suivi chez eux.
Mais à des observateurs avisés, il est de la responsabilité des autorités éducatives de remédier à la situation au moyen de réformes afin que cette année le taux de réussite connaisse l'ascendant.
C’est sur ce terrain que les Guinéens attendaient le ministre Guillaume Hawing.
Mais très malheureusement le ministre met le paquet en aval pour ne donner aucune chance aux élèves d'être aidé ou mieux triché pendant les examens de fin d’année) et non en amont (pendant l’année scolaire).
La mise en place des caméras de surveillance dans certains centres d’examen est ouvertement critiqué voire moquer par les citoyens alors que plus d’un millier d’écoles cabanes existent dans toute la Guinée, en manquant de tout.
Nous y reviendrons pour les cas marquants de ces trois jours.