Mais l’insouciance de la quiétude sociale et le bon vivre sont un fait utile qui met en évidence les paradoxes de notre époque. Il est possible que le titre puisse interloquer. Quelle insouciance pourrait demeurer sur le fond d’animosité et de crispations identitaires ?... On a le sentiment que l’ironie est bordée de cynisme, et pourtant … Pourtant ce titre est honnête, parce qu’on y lit la lutte que renforce cette insouciance, de la part de nos gouvernants.
« Dans notre société, tout est vu à travers le prisme identitaire. On est assigné à ses origines quoi qu’on fasse. Essaye de sortir de ce schéma-là et on ne dira de toi que tu renies ce que tu es ; assume-le et on te reprochera ta grégarité. »
Mon peuple a ses propres enfants en tant qu'oppresseurs, et ils corrompent ta manière même de marcher.
Sur la Justice de mon pays dans une perspective citoyenne
On peut observer, dans notre société techniquement, certaines tendances préoccupantes: violences urbaines, avec le poids du chômage et de l’exclusion sociale; relâchement du tissu social, avec la montée de l’individualisme, des corporatismes, et des incivilités; crise d’idéologies alternatives, de consensus sur les valeurs; désengagement vis-à-vis du politique etc.
La société a l’école qu’elle mérite. Mais elle a la responsabilité, par l’éducation des jeunes, de préparer la société de demain, en articulant les capacités à s’adapter et à résister, par le recul critique. D’où, outre ses fonctions d’épanouissement de l’enfant et d’intégration d’un patrimoine culturel, sa mission, dans un État démocratique, de socialisation, d’éducation à la civilité et à la citoyenneté, pour refonder un consensus social sur les droits de l’homme, de la personne, du citoyen.
Par Mdou Lamarana BAH Alias LAM’S record